Les mobilités: quelles lectures, quels véhicules ?
La question de l'automobile
Haro sur l'automobile. L'idée fait l'objet d'un large consensus et elle explique le développement important des transports collectifs (cf. le développement du tramway dans les villes françaises au cours de ces deux dernières décennies). Dans les villes ayant développé des systèmes de transport collectif efficaces, les taux d'émission de GES par habitant sont inférieurs à celles où cela n'est pas le cas : de ce point de vue New York n'est pas Los Angeles !
Mais cela pose plusieurs questions :
l'automobile pollue, pose la question de la qualité de l'air, du paysage par sa présence et les infrastructures dédiées. Mais elle reste en même temps plébiscitée par les pratiques: est-il durable de vouloir limiter, contraindre voire interdire dans de plus en plus larges portions urbaines (ce qui peut en outre recréer d'autres inégalités), cet outil de liberté ? Quelles solutions pour dépasser ce
« monopole radical »
de l'automobile créant une« dépendance automobile »
des villes, dans leurs formes et leur fonctionnement actuel ? (Gabriel Dupuy)[1] [1]dans la ville étalée (où vit dans un pays comme la France la majorité de la population) comment proposer un autre modèle que celui de l'automobilité ?
si on postule de la résilience de l'automobile dans les comportements et plus encore dans les envies des citadins, la ville durable amène de fait à interroger la dimension technique/ technologique de ce maintien: voiture électrique mais quelle énergie primaire ? Penser la ville durable et une mobilité durable conduit directement au thème de la transition énergétique.
