Eco-citoyenneté en milieu urbain : formation, information et communication.

Conscience du collectif et démocratie participative via les TIC

La véritable réussite des réseaux sociaux et des plateformes collaboratives réside dans l'encouragement à la construction de projets collectifs, au partage d'une passion, d'un engagement et à la transmission d'informations au sein de communautés virtuelles.

Leur principe est de mettre en contact des internautes possédant un centre d'intérêt commun ou présentant une caractéristique sociodémographique commune. L'engagement participatif des publics dans la gestion durable d'une ville entre parfaitement dans cette logique. Par leur attractivité et leur facilité d'utilisation, les réseaux sociaux ont de nombreux adeptes et leur donnent la possibilité de trouver des informations, des outils pratiques, mais aussi des espaces d'expression en relation avec leurs objectifs communs. Cette conscience du collectif qui prend ampleur est favorable à l'acceptation de la responsabilité politique.

Francis Jauréguiberry et Serge Proulx ont montré les enjeux politiques des TIC pour la démocratie participative dans leur ouvrage Internet nouvel espace citoyen[1]. Les interrelations que génère l'usage du Web 2.0 encouragent la réciprocité dans les échanges d'information. La créativité ordinaire des usagers[2] s'appuie sur une appropriation des dispositifs numériques participant ainsi au déploiement de la démocratie participative.

  1. Jauréguiberry et Proulx, 2003

    Jaurréguiberry F. et Proulx S., 2003, Internet nouvel espace citoyen, Paris, L'Harmattan.

  2. Millerand, Proulx et Rueff, 2010

    Millerand F., Proulx S. et Rueff J., eds., 2010, Web social : mutation de la communication ?, Sainte-Foy, Presses Universitaires du Québec.

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