Les TIC au service de la formation à l'écocitoyenneté
Il faut en effet changer de point de vue, en acceptant de modifier certaines variables dans la conception de co-décision ou co-gouvernance d'un territoire.[1] Dès lors, nous pouvons considérer que les TIC peuvent avoir un rôle indéniable dans la prise de conscience des publics concernant leur rôle vis à vis de la protection de l'environnement.
De nombreuses actions locales de type agenda 21 sont largement disponibles sur le Web. Un rapide parcours de la Toile confirme le lien entre ces dispositifs d'information ou de sensibilisation à ces questions et leur territoire d'ancrage. Au delà de diverses campagnes d'information publiques au plan local, la présence sur le Web de dispositifs, de sites, de lieux d'expression en lien avec l'écocitoyenneté témoigne de la richesse et des démarches en cours notamment en matière de formation. Dans son livre
Optimisme durable - Comment les nouvelles technologies changent déjà le monde[2] Laurent Blanchard détaille les promesses apportées par les TIC dans un monde interconnecté. A partir de ces mutations, il est important de concevoir des stratégies d'information et de formation pertinentes pour assurer l'articulation entre les TIC et l'engagement écocitoyen. L'enjeu est de faire en sorte que le développement soit durable, mais aussi intelligent. La formation peut largement contribuer à ce changement d'état d'esprit et au déploiement de nouvelles gouvernances du développement fondées sur l'engagement participatif. Dans le chapitre « Réforme de l'éducation » de son ouvrage
La voie[3], Edgar Morin fonde le changement sur l'idée de lien : « L'enseignement des connaissances pertinentes doit être tout d'abord une initiation à la contextualisation... la connaissance abstraite est nécessaire, mais elle est mutilée si elle n'est pas accompagnée de connaissances concrètes »
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