Eco-citoyenneté en milieu urbain : formation, information et communication.

Écocitoyenneté et basculement des expertises

Selon une étude réalisée en 2011 à la demande de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), 93% des Français sont conscients de leurs responsabilités et du rôle positif qu'ils peuvent tenir en matière décisionnelle dans le domaine environnemental. L'enquête, outre les critères sociodémographiques, a pris en compte leur engagement et en particulier leur participation dans une association, critère considéré à juste titre comme un marqueur pertinent de l'engagement citoyen des individus et de leur volonté d'agir sur le cours des événements.

Il est donc communément admis, qu'il est de la responsabilité de chacun de participer à la protection des ressources naturelles et de s'investir dans la préservation de son environnement quotidien. C'est finalement de logique qu'il faudrait changer en acceptant l'idée d'un « basculement des expertises ».

Dans leur ouvrage, Jean-Marc Lorach et Etienne de Quatrebarbes soulignent l'importance de la participation du citoyen à la protection de l'espace où il vit. Concertation, consultation et codécision s'appuient sur la notion de proximité, fondamentale en matière d'environnement. Mais au delà d'un équitable partage de la parole, il est essentiel de considérer comme experts les habitants d'un territoire. C'est sur ce principe que repose en grande partie l'épanouissement de l'écocitoyenneté, ainsi que l'attachement profond des personnes pour une terre où ont vécu leurs ancêtres. « Nous sommes tous experts de notre propre vie » (Lorach, Quatrebarbes, 2003 : 85).

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